mercredi 18 février 2009

Pourquoi les quarts de siècle marquent ?

C'est vrai ça, pourquoi ça nous bouleverse autant de traverser une période de 25 ans ? Pourquoi un quart de siècle ? Pourquoi cette valeur temporelle ?

A un moment, on finit sans doute par être tous interpelés par le temps qui passe, mais, pourquoi tous les 25 ans se sent-on obligé de s'arrêter, se retourner et se demander où on est ? Qui on est ? Comment on en est arrivé là ?


Le temps passe.
Comme l'avait dit Jacques Prévert: "Le temps nous égare, le temps nous étreint. Le temps nous est gare, le temps nous est train."
Le tout est parfois de savoir si on a envie de prendre le train, de le rater ou de le regarder passer, le regarder partir.

On ne peut pas arrêter le temps, même après une période de 25 ans, pour faire un bilan, son bilan.
Il est pourtant difficile d'accorder du temps aux souffrances du passé, à la terreur de l'avenir tout en étant présent.
Ce bilan de quart de siècle n'est peut être pas nécessaire, ou peut arriver à d'autres moments. Pour ma part, je dirais juste que c'est une étape (plutôt violente de surcroit) mais qui n'est pas vaine de sens. Tout simplement car si on ne prend pas le temps de douter, comment savoir : où je suis, qui je suis et comment j'en suis arrivée là ?

"L' Homme n'est rien d'autre que son projet, il n'existe que dans la mesure où il se réalise, il n'est donc rien d'autre que l'ensemble de ses actes, rien d'autre que sa vie."
Sartre, l'Existentialisme est un humanisme

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